Wednesday, October 05, 2005

Je suis tenté de....

...vous laissé mes impressions sur le Mois De La Photo de Montreal.

Mais je préfère attendre de terminer ma course.


Je ne ferai pas de cadeaux: je vais catégoriser les expositions par ordre de préférence car cet exercise m'oblige à décider ce qui est mieux de ce qui l'est moins.


La présentation de cette année est tout à fait inégale, ce qui peut sembler prévisible, mais pas quand on se rappelle certaines éditions antérieures plus pointue et contenant un moindre nombre d'artistes, réunis en grappins à quelques endroits (du moins en ce qui concerne la thématique principale).


Ce qui en réjouira plusieurs, c'est que cette année il y a vraiment beaucoup de photos. Fini le temps ou tout médium servait de support à n'importe quelle interpretation de certain concepts de la photographie.


J'ai manqué quelques conférences importantes qu'il me ferait grand plaisir de relire
(si seulement le mois publiait ses colloques...Il me semble que c'est un le but
premier de ce programme que de proposer un débat).


La présentation de Michael Snow à la galerie de l'Uqam ne m'avais pas trop emballé.
L'homme s'était permis de lire un long curriculum décrivant sa carrière, ce qui m'avait semblé un peu redondant, ou pire, qui m'avait fait entrevoir la redondance dans le travail récent de cet autrement grandiose artiste présenté à cette galerie.

Il faut dire que la panique de l'air m'avait prise à travers le nombre incroyable d'étudiants qui étaient présent. Je serais tellement curieux de pouvoir lire les milles travaux qui seront sûrement écris d'ici la fin de la saison sur cette petite exposition de Snow. Hmmm...Bon sang, je n'ai pas dit mon dernier mot sur ce sujet.


Bref, Snow s'est entretenu en gros sur le motif de la "fenêtre" qui forment le corpus de travaux présenté jusqu'à Samedi à l'Uqam, motif qui a d'ailleurs
été le sujet de quelques-unes de ses oeuvres majeures, manquantes au présent rendez-vous.

Des photos de fenêtres, des objets en forme de fenêtre, et des photos empruntant
la forme ou la perspective de la fenêtre: bref, des exercises structurels sur le jeu du cadrage et la permissivité du medium de l'image.


Ma foi, Cedric, est-tu en train de répéter en tes mots le communiqué de presse
de Martha Langford ?


En fait, j'essaie de vous prévenir, au cas où vous vous décideriez d' aller
y faire un tour: c'est un travail simple et austère, pour les amateurs de démonstrations conceptuelles. Ce n'est pas tout à fait l'ouverture vers l'imaginaire promis par Langford. Il s'agirait même d'un blocage sérieux en cette faveur.

L'imaginaire, chez Snow, c'est sa façon de démontrer, de fabriquer des "objets"
photographiques, qui parfois dénonce presque le médium.


Finalement, Snow, c'est un grand patenteux de l'ère conceptuelle.




Mes choix du Mois De La Photo de Montreal pour ceux qui ne veulent pas tout voir
sont les suivant:


- Michael Snow à l'Uqam, tout de même, pour l'événement (ça finit Samedi)

- Tracey Moffat au Musée Des Beaux-Art de Montréal

- Diane Borsato à Occurence

- Karen Brett à La Centrale (ça finit Dimanche)

- Alain Bublex et compagnie à Maison De La Culture Frontenac (ça finit Dimanche)

- Adad Hannah à B-312 (ça finit Samedi)

- Iain Baxter à Vox

- Les Revenants au centre MAI



On m'a parlé en bien de l'exposition Lieux Incertains au centre Saydie Bronfman mais je reste perplexe jusqu'à ma visite.

Vous avez manqué Evergon, mais une section de ses oeuvres est à la galerie Trois Points jusqu'à Samedi.

Vous avez manqué une autre belle exposition au 2ieme étage d'Art Mûr. Tant pis.

Vous avez manqué Robert ParkeHarrison à Toho-Bohu mais vous pouvez toujours vous procurer le livre.



Je n'ai pas encore décidé sur le sujet de mes coups de coeur de cet événements, mais
je crois que les choix plus haut sont plus aptes à plaire (à part Michae Snow) à un plus grand nombre de gens. C'est un grand taboo dans un pays où l'art est subventionné de faire la différence entre un art "intéressant" et un art "fascinant".
À lire les communiqués de Martha Langford pour l'événement, elle ne semble pas faire la différence. Moi je prends l'audace d'établir cette distinction.


Il y a aussi des oeuvres qui sont fascinantes pour les mauvaises raisons...
J'y reviendrai.


Cedric Caspesyan
centiment@hotmail.com

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